ET SI C’ETAIT CHIRAC QUI AVAIT COMMANDITE TOUTES CES BOMBES?
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Il n’y a rien de tel que le son du canon pour couvrir le chuchotement des mutins.
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En effet, dans la presse, il semble que personne n’ait encore soulevé cette hypothèse. Pourquoi? La presse aurait-elle peur? Ou bien cela est-il inconcevable? Chirac n’est pas assez méchant pour faire ça? Et pourtant, la politique française du Rwanda n’a pas changé, depuis qu’il est au " pouvoir ". Il est donc un aussi vilain personnage que ses prédécesseurs. Rappelons aussi que chaque fois qu’il y a eu des gaullistes à la tête de l’état, il y a eu des attentats partout. Que ce soient ceux " signés " OAS sous De Gaulle, ceux soit disant commandités par des Arabes en 86, et maintenant encore.
Voyons, est-ce que j’ai une conception policière, paranoïaque, de l’histoire? Pourtant ce n’est pas moi, c’est la revue " Maintenant " elle-même qui, dans son numéro 10 à la page 19, note 2, donne les preuves comme quoi l’attentat qui a tué les chefs d’états du Burundi et du Rwanda (où le vrai chef était le Capitaine Barril au service de la France) a été commis il y a un peu plus d’un an par des hommes en service commandé par la France. Pourtant, afin de provoquer le génocide qui a suivi, la France avait fait croire que c’était le FPR qui avait fait cet attentat. Alors? Ces manipulations que la France fait si bien contre les peuples d’Afrique, pourquoi s’en priverait-elle contre la population française? Souvenons-nous des trois Irlandais de Vincennes chez qui la police avait trouvé des explosifs qu’elle y avait elle-même placés (Tiens, encore le capitaine Barril!) et du Rainbow-Warrior! Souvenons-nous des attentats commandités par une fraction de l’état italien (la loge P2) et qui n’étaient tantôt pas signés (comme en 69 à Milan, de nombreux morts), tantôt signés Brigades Rouges (manipulées pour enlever Aldo Moro). La loge P2 s’est faite coincée grâce à Gianfranco Sanguinetti, qui a écrit d’excellents livres comme son " véridique rapport sur les dernières chances de sauver le capitalisme en Italie " ou " Du terrorisme et de l’état ", où il montre qu’il s’agissait pour l’état italien de vaincre une puissante contestation. Pourquoi ce qui se passe en Italie ne se passerait-il pas en France?
L’on peut noter des coïncidences entre certaines bombes et certains moments de la lutte contre la reprise des essais nucléaires. Les bombes occultant tout de même un peu les actions antinucléaires dans les médias. J’ai noté aussi la coïncidence générale entre une nouvelle vague de terrorisme en France et le retour attendu de la lutte des classes ("le troisième tour social", après les premier et deuxième tours de l'élection présidentiel). Vigipirate est tout de même un mini coup d’état. Il est interdit de s’attrouper devant les écoles, comment se mettre en grève dans ces conditions quand on est élève? L’état essaie de faire en sorte qu’il soit normal de voir des flics, des militaires et même des légionnaires partout, de se faire fouiller, de se surveiller et de se dénoncer les uns les autres. Il est devenu justifié de faire des "enquêtes" chez les arabes, contestataires ou non, afin de les intimider pour qu’ils aient peur de se mêler d’un peu trop prêt du troisième tour social. Oui, mais dans ces conditions, comment les flics pourront-ils faire peur aux "gauchistes" blancs? En posant des bombes qui cette fois-ci ne seront pas signées GIA, mais anarchiste, par exemple. Vous rigolez? Mais c’est pourtant exactement ce qui s’est passé à Clermont-FD! Où des contestataires furent perquisitionnés et arrêtés pendant 10 heures, et les filles mises à poil, sous prétexte qu’une telle bombe avait sauté au conseil général ou régional (je sais plus, mais c’est le truc où y’a Giscard). Il serait bon d’ailleurs de mener une enquête pour savoir si cela s’est reproduit dans d’autres villes de France. Car je crois bien que cette bombe, on n’en a que très peu parlé dans les médias nationaux. Et il est donc possible que des événements de ce genre se soient reproduit ailleurs afin d’intimider les contestataires blancs d’autres villes sans que cela se sache au niveau national, sans, donc, que cela se sache ailleurs que là où cela s’est passé. Sans que l’on puisse faire de corrélations. En tout cas, s’ils ne l’ont pas encore fait, ils peuvent le faire quand ils veulent, puisque pour le moment, quand on soulève l’hypothèse que je soumets ici, on passe pour fou!
Mais alors, reparlons un peu des "bombes du GIA", ont-elles été posées par une quelconque police secrète française? C’est possible, puisqu’il était de l’intérêt du pouvoir qu’il y ait de telles bombes. Mais ce n’est pas sûr. En tout cas, je pense que ce ne peut être une représaille des Serbes, puisqu’en fait ces bombes ont servi le pouvoir français. Et même s’ils ne s’en doutaient pas au début, ils auraient fini par s’en apercevoir et n’en auraient pas posé autant (même raisonnement pour un GIA, pour la Sécurité Algérienne, ou qui que ce soit qui voudrait nuire ou faire du chantage à l’état français). De plus, si ce sont des Serbes (ou un GIA qui veut nuire), ils sont sacrément maladroits, pour avoir loupé les cinq derniers attentats. Etonnant, non?
Mais si je dis que ces bombes ont été commanditées par l’état français, qui aurait pu les poser à part une police secrète française? Tout simplement le GIA! Comment? Mais il faudrait que je sache ce que je dis enfin! Hé bien, quoi, qui c’est qui a sauvé la mise aux islamistes, en Bosnie? C’est bien l’état français, non? Les islamistes lui doivent bien ça. Je ne veux pas dire que d’éventuels lampistes poseurs de bombes du GIA sachent ce qu’ils font, mais que suffisamment haut dans leur hiérarchie, leurs chefs le sauraient, et donneraient des ordres pour poser des bombes en France là où la France le leur aurait demandé. D’ailleurs, il paraît que le GIA est soutenu par le Soudan lui-même soutenu par la France (et le FIS dépendrait des USA par l’intermédiaire de l’Egypte).
Normalement, dans les techniques de la guerre psychologique d’un état contre sa propre population, le terrorisme d’état vise deux buts principaux: 1) justifier un mini coup d’état policier et faire peur aux contestataires. 2) faire en sorte que la population se dise, consciemment ou non: " Soit avec l’état, soit avec les terroristes! ", et donc cesse de faire grève ou de mettre des bâtons dans les roues de l’état.
Le but 1) est réalisé. Mais pour le deuxième, c’est pas assez bien réussi: la côte de Chirac a continué de baisser. Elle aurait peut-être baissé bien plus s’il n’y avait eu ce terrorisme d’état, mais pourquoi n’est-elle pas remontée? Il aurait fallu assommer la population avec des attentats qui tuent à chaque fois. Alors là, oui, la population se serait sentie en "état de guerre" (comme disait Chichi à Anne Sinclair). Elle se serait sentie obligée de prendre partie pour l’état et pour Chichi. Alors, puisque la raison d’état n’a aucun scrupule, pourquoi cela ne s’est-il pas passé ainsi? pourquoi n’y a-t-il pas eu un massacre à chaque attentat? Peut-être parce que cela était trop risqué au cas où les commanditaires se fassent coincer comme en Italie! Peut-être que certains policiers, même dans les diverses polices secrètes (DST et autres), commençaient à râler, à dire que ce n’est pas en tuant les gens qu’on les protège. Car je suis bien persuadé qu’il y a beaucoup de gens qui font ces métiers (policiers, militaires) en croyant ainsi sauver la veuve et l’orphelin! ou défendre la population. C’est peut-être pour ça, que Chirac n’a pas osé tuer, après Saint-Michel. Il a peut-être eu peur que des policiers, des militaires, des juges, ou autres, vendent la mèche et dénoncent la vérité en livrant des preuves à la presse. Il s’est peut-être dit que ces gens-là toléreraient des attentats sans morts! (en tout cas, il faut non seulement le faire exprès, mais être très professionnel, pour réussir à si bien louper cinq attentats de suite). Souvenons-nous que Chirac a " remonté les bretelles " aux divers services qui s’occupent du terrorisme (et même à la presse). D’ailleurs, là, il ne s’est pas comporté comme un président d’une république s’adressant a des citoyens, mais bien comme un dictateur à ses subordonnés. Il a dit que quand ces histoires de terrorisme seraient réglées, il ferait le ménage comme il lui conviendrait. Donc il virera les policiers, les militaires, les juges et les journalistes les plus honnêtes! C’est pourquoi ces gens doivent se défendre: la meilleure solution me semble être que ceux qui ont des preuves les livrent à la presse. Peut-être d’une manière anonyme dans un premier temps. En attendant, la presse ne risque rien à livrer ses soupçons.
Si Chichi veut justifier vigipirate pendant encore longtemps, il lui faudra faire poser d’autres bombes. Mais à cause de ce qui précède, il n’osera peut-être pas. Cependant, pour être sûr que ce genre de chose ne se reproduise plus, il me paraît indispensable d’informer la population sur les diverses techniques de la guerre psychologique qu’un état peut mener contre sa propre population. Il faudrait arriver à faire en sorte que désormais, quand une bombe saute, le premier soupçon de la population se porte sur l’état. Au moins quand il s’agit d’un attentat aveugle, mais pas seulement (voir Aldo Moro).
Un attentat aveugle vise le peuple, il est donc commis par l’ennemi du peuple: l’état, le plus froid des monstres froids!
Comité " A qui profite le crime ", fin sept 95. REPRODUIRE CE TEXTE SVP
PS) Qui veut tuer son arabe l’accuse d’islamisme: d’après France-info, Camel Mansour, " aumonier " musulman des prisons, dément avoir rencontré Khaled kelkal, dément l’avoir converti à l’islam. Les techniques modernes permettent-elles à la police secrète de déposer les empreintes de qui elle veut accuser sur une pièce à conviction qu’elle a elle-même fabriquée? L’état a-t-il choisi khaled pour se venger de lui? L’a-t-il exécuté pour l’empêcher de parler? De dénoncer les manipulations?
PPS) Pasqua vient d’avoir la légion d’honneur. pourquoi? Pour avoir magouillé les Corses de façon à ce qu’ils s’entre-tuent? Pour les bombes qu’il aurait fait poser par le GIA grâce aux réseaux Foccart dont il a hérité? Pour les deux?
PPPS) Si vous avez des doutes sur le fait que le terrorisme n’a pu que profiter à Chirac, songez qu’après les premiers attentats, Jospin lui-même a appelé à l’unité nationale. Et que l’un des buts que proclamait Chirac était justement de réduire la " fracture sociale ".